Zoom sur les neurones miroirs et l’empathie

Publié le : 21 octobre 20205 mins de lecture

Certainement le mot Empathie n’est pas nouveau. Il appartient à la terminologie psychanalytique post-freudienne et vient du grec. Empathie indique la relation de participation émotionnelle dans la relation avec les autres. C’est la capacité d’une personne à faire l’expérience des pensées et des sentiments des autres et à y réagir de manière appropriée, en entrant dans une relation de participation et en favorisant le flux de communication. En d’autres termes, l’empathie signifie être capable de regarder le monde avec les yeux de l’autre. Se refléter dans l’autre. On a découvert un mécanisme de l’esprit qui établit la capacité de se refléter dans l’autre.

Empathie et neurones miroirs : Qu’est-ce que c’est vraiment ?

Quand on est empathique, on active les neurones miroirs. Cette capacité existe dans votre code génétique, mais c’est aussi quelque chose qui s’acquiert avec le temps, à travers  vos expériences relationnelles. Dans le monde des neurosciences, depuis quelque temps déjà, une découverte importante a été faite qui a permis de faire la lumière sur ce sujet. Il s’agit d’un nouveau type de neurone, appelé neurone miroir, qui est activé lorsque nous entrons en empathie avec les autres.

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Empathie et neurones miroirs

Les neurones miroirs sont des cellules de votre cerveau, qui entrent en action lorsque vous effectuez une action, lorsque vous observez le comportement des autres et lorsque vous êtes empathiques. Ils sont appelés « neurones miroirs » parce qu’ils agissent, littéralement, comme des miroirs reflétant les sentiments et les comportements des autres, comme si vous vous sentiez dans leur peau. Ainsi, lorsque vous ressentez l’état de maladie et de souffrance d’une autre personne ou l’état de bonheur et que vous êtes capables d’y participer émotionnellement. Mais même lorsque vous regardez un film ou une émission de sport et que vous vous identifiez.

Cela se produit immédiatement et instinctivement, sans en avoir l’intention. Ce sont les neurones miroirs, qui vous donnent l’état émotionnel de participation, c’est-à-dire l’empathie. Ces neurones reflètent ce que l’autre fait, chez l’observateur, comme si c’était l’observateur lui-même qui exécutait l’action. Ce sont les neurones responsables de l’apprentissage par l’imitation. Cette capacité de votre Cerveau explique la qualité naturelle des êtres humains à entrer en Empathie avec les autres. Les neurones du miroir ne se reposent jamais. Ils sont toujours en action et interprètent les moindres gestes du corps. La qualité humaine d’adopter de nouveaux points de vue par l’imitation et le sentiment L’empathie réside en eux. C’est ce qui explique que nous apprenons à sourire, parler, marcher, danser, mais aussi à ressentir les émotions des autres. L’empathie est un phénomène inhérent à la nature humaine. Quand vous avez de l’empathie pour l’autre, vous pouvez sentir son humeur et vous connecter à sa douleur ou sa joie. Mais alors, plus nous avons de neurones miroirs, plus nous sommes empathiques ? Ce n’est pas le cas. L’activité empathique est quelque chose qui doit être constamment améliorée par un véritable entraînement.

L’empathie est une forme de pensée liée aux neurones miroirs et est une compétence que vous pouvez entraîner constamment ou laisser inerte. Le système des neurones miroirs est la base de la socialisation et des relations positives. Le niveau d’empathie peut augmenter ou diminuer en fonction de la similitude avec votre interlocuteur. Il existe en effet une forme de résistance de la part des neurones miroirs lorsque l’autre apparaît différent dans sa physionomie, son apparence et son attitude. Avec un peu d’entraînement, vous pouvez accroître votre empathie, qui est une compétence sociale précieuse. Le secret d’une bonne communication empathique réside dans la capacité à exercer les mécanismes de communication efficace qui régulent les interactions sociales.

Conseils pour améliorer l’empathie

L’écoute empathique est très important d’abord. Essayez de comprendre et ensuite. Faites-vous comprendre. Au cours d’une conversation, vous essayez d’abord de vous faire comprendre en négligeant d’écouter ce que l’autre personne a à vous dire. Vous êtes sur le qui-vive et toujours prêts à donner votre version des faits. De cette façon, vous pensez déjà savoir ce que l’autre personne veut vous dire. Souvent, vous l’interrompez et lui proposez votre opinion. Apprenez à écouter avec empathie. Ecouter avec empathie ne signifie pas être toujours en accord avec ce que dit l’autre, mais cela signifie être en accord avec sa façon de voir le monde. Ecouter de manière empathique signifie comprendre l’autre personne sur le plan émotionnel et intellectuel et cela peut aller au-delà de la compréhension des mots qui sont prononcés. Lorsque vous écoutez avec empathie, l’autre personne se sentira comprise et aura confiance en vous. C’est seulement de cette façon que les barrières défensives peuvent tomber pour accroître la compréhension mutuelle.

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